"La mobilisation doit continuer pour qu’il y ait enfin un véritable plan de relance", voilà se que déclarait Benoît Hamon,le porte parole du PS, à la suite de l'intervention de Nicolas Sarkozy ce 18 février.
Le sommet social tant attendu par les français n'a en effet pas donné satisfaction à beaucoup. 2,6 milliard d'euros seulement seront ainsi consacrer aux ménages les plus modestes afin de lutter contre la crise. Autrement dit le Président de la République distribue les miettes de son plan de relance, aux citoyens les plus touchés par la crise.
Le plan de relance français ne répond donc pas à l'ampleur de la crise, et ne permettra pas de relancer la consommation. Par exemple, explique Didier Migaud, (Le président PS de la commission des Finances de l'Assemblée nationale), un célibataire qui gagne le SMIC ne bénéficiera pas de l'exonération fiscale prévue sur la première tranche. Par contre un couple avec 3 enfants qui gagne 50 000 euros par an sera dispensé du paiement de 800 euros d'impôt. Est-ce vraiment conforme à la justice sociale ?
Ce plan de relance a donc pour conséquence d'accroitre encore d'avantage les inégalités entre les citoyens en ne touchant qu'une infime partie d'entre nous. Aucune aide au logement, aucune augmentation pour les bénéficiaires des minimas sociaux, aucunes aides aux jeunes et aux étudiants...
Augmenter le pouvoir d'achat
Baisser les prix des biens essentiels
Combattre le chômage
Protéger les salariés
Relancer l'investissement
Voila les 5 principales lignes du contre-plan de relance socialiste, "un plan massif, d'effet immédiat et équilibré entre le consommation et l'investissement".
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