Rentrée des Socialistes de l'Aisne au Fort de Condé

Les socialistes du département ont fait leur rentrée dans le superbe cadre du fort de Condé, dimanche. A cette occasion les militants, et notamment les jeunes socialistes présents, ont pu participer à différents ateliers et échanger leurs expériences et leur vision des actions à mener pour contrer les politiques injustes du gouvernement.

Un appel de la fédération de l’Aisne, relayé par Jean-Jacques Thomas a été lancé à cette occasion, demandant au Parti Socialiste de tirer les leçons du passé et de préparer l’avenir afin de s’opposer mais aussi de proposer. Un appel qui risque fort d'être entendu par les instances nationales puisque nous avons eu l’heureuse surprise d’accueillir François Hollandequi a partagé le banquet républicain. Le Premier secrétaire a rappelé que la rénovation du PS passait par « un triple devoir de clarté, de cohérence et de crédibilité ».

La journée s’est terminée dans une ambiance conviviale et militante, par la visite une visite du fort.

Guillaume

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- L'interview de François Hollande dans le journal L'Union

Grand meeting contre les tests ADN

SOS Racisme, en association avec Charlie Hebdo et Libération, organisent, dimanche 14 octobre à partir de 18h, un « meeting d'opposition à l'amendement Mariani » sur les tests ADN, au Zénith de Paris (XIXe).


L’association annonce la présence de personnalités politiques, artistiques et scientifiques, signataires de la pétition telles que le philosophe Bernard-Henri Lévy, le maire PS de Paris Bertrand Delanoë, le Premier secrétaire du PS François Hollande, les artistes Stomy Bugsy, Kerry James, Bénabar ou encore les Têtes raides.



Signez la pétition!


La pétition (voir ci-contre) que l’on peut signer sur touchepasamonadn.com comptait, au 8 octobre, plus de 120 000 signataires. Le MJS-02 soutient de tout coeur cette initiative, et espère que le gouvernement retirera cette mesure infâme.

Le MJS 02 au "forum migrant" de Tergnier

Le collectif de défense des sans papiers de l’Aisne et le réseau Education sans frontières organisaient, samedi, un « forum migrant », à Tergnier. Une cinquantaine de personnes, dont une petite délégation du MJS-02, ont répondu présent.

Les temps sont durs pour les sans-papiers en France. En 2007, dans notre beau pays, des êtres humains se jettent par la fenêtre pour échapper à une traque policière toujours plus oppressante. Pourtant, nombreuses sont les associations et autres simples citoyens qui se sentent mobilisés sur le sujet. Ce forum, dont l’un des buts était justement de permettre à ceux qui s’indignent de cette situation de se rencontrer, l’a encore une fois démontré.
Représentant de la Cimade de Calais, Thierry FLESH s’est livré à une conférence débat sur la politique actuelle du gouvernement en matière d’immigration. L’objectif chiffré des 25000 expulsions pour l’année 2007, l’une des mesures phares de la politique menée par Nicolas Sarkozy, a été vivement critiqué. D’une part, parce que cet objectif est « absolument impossible à tenir » et d’autre part parce que cette « logique du chiffre » conduit inéluctablement à un taux d’emprisonnement important de personnes dont le seul « crime » est de ne pas avoir de papier. Rappelons à ce propos que la Cimade, seule organisation non gouvernementale ayant accès aux centres de rétentions administratifs de sans papiers, a récemment dénoncé, dans un rapport, l’apparition de véritables « camps de détention » en France, alors que l’enfermement est décrit comme un recours « exceptionnel » selon la loi.

Confusions créées dans l'opinion publique
Thierry Flesh a ensuite souligné que le fait d’expulser des personnes après un séjour en centre de rétention (juridiquement différent de la prison…) ouvre une brèche dans le discours de Sarkozy quant à la fin de la double peine. La suite du débat a porté sur confusions créées, dans l’opinion publique, par le discours de nos gouvernants sur le lien immigration et travail dissimulé, alors que le nombre d’étrangers sur le territoire français est en constante baisse depuis plusieurs années. L’actualité récente n’a pas été épargnée, puisque l’amendement du député UMP Thierry Marianni instaurant un système de prélèvement de l’ADN dans lequel l’étranger est directement assimilé à un fraudeur, a reçu une condamnation unanime de la part des participants à ce forum. Le débat a été suivi de projections de courts métrages sur les sans-papiers, et d’une soirée conviviale où contes, concerts et slam étaient de la partie.

Rentrée du PS Soissonnais

Samedi soir la section du Parti Socialiste de Soissons a fait sa rentrée. Claire Le Flécher a reçu les militants pour réaffirmer son implantation dans la circonscription. A l’occasion de cette rencontre festive, le vice-président du Conseil Général de l’Aisne, Patrick DAY, a annoncé qu’il se représentait à la candidature au siège de conseiller général, mais aussi à la candidature pour prendre la tête de liste des municipales à Soissons.

Mauvais souvenirs

" Le choix des tests ADN n'est pas acceptable (…) Cela rappelle de mauvais souvenirs à nous, gaullistes. On sait l'usage qu'on fait les nazis de la génétique. " Un pavé jeté dans la mare grandissante de l'indignation. Habituellement, les petits soldats du président auraient stigmatisé une nouvelle " réflexion caricaturale de gauchiste ". Mais voilà, ces mots sont sortis de la bouche du - pourtant très droitier ! - sénateur UMP Charles Pasqua. Tout un symbole. Celui de la limite qui a été franchie. Une partie de l'opinion considérait déjà, à raison, que faire cohabiter " immigration " et " identité nationale " dans le même intitulé d'un ministère, c'était, au mieux, faire courir le risque d'un amalgame entre les deux, au pire, l'encourager. Et voilà que ces derniers jours, au détour d'une énième loi durcissant les conditions d'immigration - la quatrième en quatre ans ! - surgissent, tel un chevalier partant en croisade raciale, Thierry Marianni, député UMP du Var, et son tristement célèbre amendement sur les tests ADN. Des tests génétiques destinés à compliquer encore un peu les conditions du regroupement familial, au mépris total de la loi bioéthique de 2004, et de la constitution, puisque cet amendement établit, de fait, une hiérarchisation et une stigmatisation entre Français et migrants devant prouver leur filiation.

La France des camps et des défenestrations
Mais le plus grave, c'est l'idée pernicieuse qu'une telle idée peut introduire dans la tête des gens. Les tests ADN, très encadrés en France, ne sont utilisés que pour la résolution de certains crimes pernicieux, notamment les viols. Faut-il comprendre qu'immigrer est devenu un crime ? Alors, certes, la commission des lois du Sénat est intervenue, et a pesé de tout son poids pour transformer cet amendement en… usine à gaz, comme on dit. N'y voyez pas de mauvais mot. Puisque la loi passe en " urgence ", elle devra être tranchée, et l'Assemblée Nationale aura le dernier mot. Le Conseil consultatif national d'éthique (CCNE) n'a pas fait que regretter que " des questions aussi importantes (...) fassent l'objet de procédures en urgence". Il a ajouté : " l'inscription dans la loi d'une identification biologique réservée aux seuls étrangers (...) conduirait furtivement à généraliser de telles identifications génétiques, qui pourraient se révéler à terme attentatoires aux libertés individuelles. " En bref, l'amendement ADN est contraire à l'esprit de la loi française. Encore des " salauds de gauchistes " ? Mais tout va pour le mieux dans la meilleure des Frances, où des immigrés en situation irrégulière préfèrent se jetter par la fenêtre que de se faire prendre par la Police. Un petit mot, avant de finir, pour dire que la Cimade (seul représentant de la société civile intervenant au quotidien dans les lieux de rétention pour étrangers) vient de publier un rapport selon lequel la rétention des étrangers en France, qui " devait rester exceptionnelle ", a peu à peu glissé vers une logique d'internement, " transformant progressivement ces lieux en camps ". Vous avez bien lu. Des camps. Il n'y a pas qu'à Charles Pasqua que tout cela rappelle de mauvais souvenirs. Ca ne peut pas continuer.

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